Un blog qui parle pour la plupart de mes aventures aéronautiques réelles forcément, un peu de Flight Simulator, sûrement. Ce blog aussi vous informera sur l'état de l'avancement de ma formation de mon Brevet de base, dont je viens d'obtenir la partie théorique.
Un artiste exceptionnel, talentueux, à qui on n'enlèvera rien de sa gloire, peu importe ce que les gens on pu dire sur lui. Des chanson incroyables, émouvantes, rythmées, un combat contre la haine entre les races, peu importe la couleur de sa peau, et qui part si rapidement, c'est difficile a croire, vraiment difficile...
Ou la phrase que j'ai sortie quand on s'est retrouvé au dessus du Lac D'Oô, quand j'ai vu la taille du rayon de virage qu'il me restait. Un vol génial, une fois de plus avec un instructeur (Salut Didier !) au top !
Il est mal barré le Spit', petit problème de vortex sur le Messerchmachinchose, pas très grave N'oubliez pas de cliquer sur l'image puis de faire F11 pour la voir en grand et en plein écran...
Je n'avais jamais fait du Cessna, et avec la crise d'Apex, l'aéroclub a décidé de troquer l'un de nos deux DR400 contre un Magnifique Cessna 172R, moteur à injections, deux VOR dont un ILS, un ADF, boîte de mélange radio, KAP140...etc
Nous sommes en finale sur la 25 à Niort, et mon FI me dit de faire un attero court. On va chercher 100ft, la réchauffe sur Froid, et on va chercher 110 km/h. Le seuil passé, je réduit et fait un arrondi viril dira-t-on. "Tu remontes la piste et tu me déposes au niveau du taxiway" qu'il me dit. Et là, je me dit que ça me pend au nez, après avoir moi aussi souler tout mon entourage avec le lâcher, fallait bien que ça arrive un jour ;-)
"Allez, tu m'en fait un tout seul", ah bon? c'est nouveau? je savais pas. Euh t'es sûr la?
Et c'est là que tu vois que tu te dis ouai c'est tranquille, mais en fait, ton coeur bat à 200 à l'heure. L'instructeur ouvre le verrière, sort et je me retrouve seul, le néant. Plus personne. Allez un ultime CCPVVVTT, je m'applique comme jamais. Message radio, Je met les gaz, lâche le frein et c'est parti. On a la puissance, le badin est actif pas d'alarme je pours....Oula on est déjà à 100km/h rotation et ça monte vite, très vite.
500ft sol, les volets sur 0, 700ft, c'est la pompe qui vient sur OFF tout en virant en vent traversier. Je savoure, c'est génial, il n'y a pas mieux. On passe l'A10, et il est temps de virer en vent arrière. Mise en palier à 1200ft, et hop on, enfin "je" maintenant qu'il m'a largué, suis en vent arrière.
C'est pas tout mais il faut déjà préparer la machine. Pompe sur ON, pas de réchauffe il fait beau, je réduit un peu, un cran de volet, je remet un filet de gaz, puis vient le message radio. Fox-Victor-Papa, vent arrière piste 25. J'ai jamais trouvé une vent arrière aussi longue de toute ma petite carrière d'élève pilote. Je profite de ce court instant de liberté pour prendre une photo.
Où qu'il est passé?
Je passe Gacougnolles, et il est temps de virer en étape de base. Mise en descente, un petit coup de phare d'atterrissage, et nous voilà en finale. Message radio, axe-plan-vitesse, j'ai jamais fait aussi attention à ma vitesse. 110 km/h, 100ft, la réchauffe sur froid, une fois de plus. Je passe le seuil, réduction, décrabage et je touche le sol. Je vois l'instructeur sur le bord de piste, en train de constater les dégâts ;-).
180° sur la piste, et retour parking en direction de l'essence je coupe le moteur, enlève mon casque et essaye en vain, de réaliser que je venais de faire mon premier solo sur le F-GAVP, DR400-108cv.
Il fallait bien que je me résolve à écrire ce message un jour.
C'est en vérité en Février 2007, lors d'un voyage à Dubai, que j'ai eu l'occasion de prendre l'avion pour la première fois. J'en rêvais depuis longtemps, et lorsque que la rotation s'effectua sur la 08L de CDG, j'étais déjà aux anges. C'était un 777, le F-GSPY, AF526, c'est la seule chose dont je me souviens.
A l'époque, je n'y connaissais vraiment rien, mais alors rien. Je ne savais pas que Flight Simulator existait, et je prenais le 777 pour un avion à deux étages. J'ai du embêter toute ma rangée pour savoir ou était la piste, et quand est-ce qu'on décollait. Je me souviens la première fois qu'il a tester les commandes de vol, et que les Spoilers étaient sortis, j'ai vu un trou dans l'aile, et là, j'ai tout de suite moins parlé. On roule donc pour la 08L, hop on est aligné, prêt au départ. Ils font un de ces bruits, ces réacteurs. Ca secoue fort, on va de plus en plus vite, je vois les ailerons qui bougent beaucoup, peut-être trop, c'est à cause du vent, qu'il me dit le monsieur à côté de moi.
Puis d'un seul coup, on ne sent plus rien, on glisse on plane, enfin c'est indescriptible. J'ai encore du harceler le monsieur, en lui demandant si l'avion n'allait pas basculer sur l'arrière, tellement l'assiette était à cabrer. J'ai les oreilles bouché, prend des chewing-gums qu'il me dit. J'ai tout de suite accroché le fait de voler. Le coucher de soleil est tout simplement magnifique, d'un côté de l'avion il fait jour, et à travers les hublots de la rangée d'en face, il fait nuit, juste magique...
La suite du vol est sans histoire, puisque de nuit, et j'avais pas d'appareil photo. J'ai été super etonné de la chaleur qu'il faisait, quand j'ai poussé les portes du Dubai Int'l Airport.
Après un séjour magnifique et inoubliable, il est déjà temps de rentrer. On me raccompagne en salle d'embarquement, après m'être fait engeuler car j'avais voulu lire le Coran. J'ai eu le temps d'acheter un appareil photo, et je peux enfin capturer ces moments que n'oublierais jamais.
Un bout du terminal
British Airways rules
New Tower
Bagagistes
Eh, mais il a pas deux étages ;-)
Je vois un gros oiseau blanc derrière la vitre du Terminal, on me dit que ca sera le jouet de la journée, qui nous rammènera à Paris. Tant mieux, il a une bonne bouille le 332.
La bête
Je monte dans l'avion, et coup de chance j'ai le hublot et un appareil photo.
Flight controls are checked
On commence à rouler, et ona arrive vite à la piste, et je n'ai pas pu m'empêcher d'enregistrer le décollage.
C'est ce que j'ai dis en passant E, point d'entrée à La Rochelle. On avait prévu ce dernier point, puis vent arrière main gauche pour la 10, et bien non, l'ATC en aura décidé autrement. On passera E 2500ft QNH, puis route sur EA, et on commencera à descendre pour rejoindre le vent arrière piste 10.
On a décollé 20 minutes plus tôt de l'aérodrome de Niort LFBN, montée dans l'axe 25, cap 255 pendant 15 minutes, puis suivre la nationale jusqu'à Echo, tel était notre route. Le transpondeur était en réparation, et on hésitait un peu du coup, la Classe D sans transpondeur, mauvaise idée, mais on a quand même essayé. On a pris le F-GAVP, le DR400 108cv de l'aéroclub, qui suffira amplement pour ce qu'on va en faire.
La bête
Premier contact avec l'ATIS foireux, on passe avec l'approche sur 124.2. On passe donc Echo, puis Echo Alpha, tout en descendant à 1100ft, altitude du tour de piste. Il y a un lionceau en tour de piste, un Airlinair en vent arrière, un DA-42 au point d'arrêt, et un Robin qui met en route, et nous on débarque dans la Classe D sans transpondeur, et le contrôleur de sait pas exactement ou on est. On s'attendais a pire venant de sa part.
La Rochelle
On arrive en vent arrière, il fait beau et chaud, on arrive entre l'Ile de Ré, au niveau de La Pallice, port de Cargo maritimes. Il est temps de virer en base, on voit bien le pont de l'ile de Ré, il est juste à ma droite durant la finale, et là, j'appuies sur REC.
Bel atterro, on quitte la fréquence, coupe le moteur, et c'est parti pour une heure de temps libre, à convoiter l'ATR en évitant de se faire griller par la Sécurité ;-).
L'ATR d'Airlinair
Beechcraft 200 Ocean Airlines
Le même
Après avoir essayé (en vain) de résister a la tentation d'aller voir l'ATR de plus près, j'ai enfin réussi a l'approcher.
Le monstre
Feather
On monte les petits escaliers qui mènent au rêve, le cockpit.
Vue de l'entrée
Overhead
Pedestal
Comme dans le Flight One
Il est 12, il faut déjà sortir, l'avion est bloqué pour 13 heures, et il faut compter 30 minutes de vol pour rentrer. En sortant de l'avion, on entend un Turboprop a l'arrivée, c'est le Cessna 406 des Douanes (Bonjour ça va? Vos papiers svp ;-)), on ose pas trop prendre de photos, on sait jamais, au cas ou on verrais les équipement top secret (ou pas) qu'ils ont sur eux. On prend une dernière photo de notre serviteur.
Parké devant la tour et à gauche des Douanes
Bon ils sont gentil, on a pu prendre une photo de leurs avions, et sans montrer les papiers ;-). On met en route rapidement, on roule sur C, puis non D, ah non ça sera Alpha, essais (rapide) moteurs, on s'aligne sur la 10, et une fois de plus, pas pu m'empêcher d'appuyer sur REC.
On se retrouve à 300fr, je reprend les commandes, et une fois de plus en route sur Echo. Il est caractériser par une "virgule" de la route qui mène à Niort, facile à suivre...
La Rochelle, derrière
On remonte 2500ft QNH, le temps de quitter la zone de La Rochelle. On passe E, on suis la Nationale, jusqu'à Mauzé, le temps d'un survol. On s'embête un peu, alors il faut bien trouver des choses à faire, comme des virages à grande inclinaison, un décrochage. Il fallait filmer ça...
On reprend notre vol, et on fait désormais route sur Niort. Descente 1700ft, avec un peu de mal à les maintenir ;-). Pour une verticale terrain suivi d'une intégration main gauche pour une "option" sur la 07 herbe, officiellement une remise des gaz.
In Flight
Retour basse-hauteur de Mauzé
Jolie inversion
200km/h
Wingview
On passe verticale, base, et je prend les commandes pour notre remise des gaz. On va vite, peut-être un peu trop, je ne sais pas. Faire attention aux rpm, All is About.
Ressource (qui a dit brusque? Tu sors !), et on se met en vent arrière main droite pour la 07 Herbe à Niort, 700ft on passe la Salle Omnisports en construction, on vire en base, et hop posé pas cassé. L'avion s'arrête tout seul (pas vrai? ^^) sur la piste, pas besoin de freiner, et on roule au parking. En somme un vol super sympa, a remettre dès que je pourrais, Merci Olivier !!!